Each year on December 6th, the National Day of Remembrance and Action on Violence Against Women in Canada, we gather to remember and light candles for the 14 women who were murdered because of their gender at l’Ecole Polytechnique in Montreal, and the 10 women murdered in PEI by men who knew them over the last 34 years. We also gather to recognize the countless Indigenous women and girls who continue to be murdered and go missing in Canada every year, for generations.
The National Day of Remembrance and Action on Violence Against Women, along with being a day of remembrance, is a call to action. We wear our purple ribbons to raise awareness of the impacts of gender-based violence and to show our commitment to eliminating this violence.
Gender-based violence has a detrimental impact on women, children and families. The trauma caused when violence is committed against women, ripples through families, communities, and generations. In recent years there has been a marked increase in gender-based violence being reported. PEI has not been an exemption; violence is occurring at increased rates. This violence can be in many forms: manipulation and control, and physical, sexual, verbal, and financial abuse.
In recognition of this terrible trend, the theme of 2023-2024 Purple Ribbon Campaign Against Violence is “Healing gender-based violence begins here.” Everyone, across the province, has a responsibility to prevent gender-based violence and a key role to play in healing as a community once violence and harm have occurred.
Individually, we can reject the harmful cultural norms that discriminate against women, and promote positive environments, healthy relationships, and mutual respect. We can educate each other through the resources that are shared during this period, and share the supports and services that exist.
Through the collective effort of all Islanders, and a harmonizing of legal measures, education and awareness, and support for survivors, we can create a province where everyone can live free from violence and discrimination. By promoting gender equality and fostering a culture of respect and consent, we can collectively build a society where everyone can live free from the threat of violence.
A significant development this year is that PEI’s government signed with the Government of Canada on the National Action Plan to End Gender-Based Violence, a ten-year-plan to work together not only to address the harm of gender-based violence but with an avowed goal to end the violence. When we say this year that healing gender-based violence begins here, we here in PEI commit to playing our part among Canadians working to end gender-based violence.
We wear purple ribbons to support survivors and to raise awareness that violence is occurring against women at increased rates. We wear purple ribbons to honour and remember those whose lives were lost – the 14 women murdered in Montreal in 1989, the 10 women murdered in PEI since 1989 by someone who knew them, and missing and murdered Indigenous women and girls. We wear purple ribbons as a show of support for the victims and their families, and to honour their lives.
It is through remembrance, communication, education, and accountability that healing for individuals, families, and communities can be achieved and can begin here.
Serena Smith.
Serena Smith of Summerside is the Chairperson of the PEI Advisory Council on the Status of Women
Chaque année le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous nous rassemblons pour allumer des chandelles à la mémoire des quatorze femmes assassinées en raison de leur sexe à l’École Polytechnique de Montréal, et des dix femmes assassinées par des hommes qu’elles connaissaient à l’Île-du-Prince-Édouard au cours des 34 dernières années. Nous nous réunissons aussi pour reconnaître les innombrables femmes et filles autochtones qui continuent d’être assassinées et de disparaître au Canada chaque année, et ce, depuis des générations.
La Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, en plus d’être un jour du souvenir, constitue un appel à l’action. Nous portons des rubans violets afin de sensibiliser les gens à l’incidence de la violence fondée sur le genre et de montrer notre engagement à y mettre fin.
La violence fondée sur le genre a une incidence négative sur les femmes, les enfants et les familles. Les traumatismes engendrés par la violence contre les femmes s’insinuent dans les familles, les communautés et les générations. Ces dernières années, on observe une hausse marquée des signalements de violence fondée sur le genre. L’Île-du-Prince-Édouard n’y fait pas exception; la violence est en hausse. Cette violence peut prendre de nombreuses formes : manipulation et contrôle, et violence physique, sexuelle, verbale et financière.
En reconnaissance de cette horrible tendance, la Campagne du ruban violet contre la violence 2023-2024 a pour thème « Commençons ici à réparer les torts causés par la violence fondée sur le genre ». Tout le monde à l’Île a une responsabilité à assumer dans la prévention de la violence fondée sur le genre et un rôle clé à jouer dans la guérison de la communauté après les actes de violence, une fois les dommages faits.
Individuellement, nous pouvons rejeter les normes culturelles dommageables à l’origine de la discrimination contre les femmes et promouvoir les environnements positifs, les relations saines et le respect mutuel. Nous pouvons nous informer les uns les autres grâce aux ressources diffusées pendant cette période, et parler du soutien et des services disponibles.
Grâce aux efforts collectifs de tous les Insulaires, et à une gamme de mesures légales, d’activités de sensibilisation et de services de soutien aux survivantes, nous pouvons créer une province où tout le monde peut vivre sans violence ni discrimination. En faisant la promotion de l’égalité des genres et en favorisant une culture de respect et de consentement, nous pouvons collectivement bâtir une société où tout le monde peut vivre sans la menace de la violence.
Des développements significatifs sont survenus cette année : les gouvernements de l’Île-du-Prince-Édouard et du Canada ont signé le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, un plan décennal visant à travailler ensemble non seulement pour remédier aux dommages de la violence fondée sur le genre, mais aussi dans le but avoué d’y mettre fin. Quand nous disons cette année que nous commençons ici à réparer les torts causés par la violence fondée sur le genre, nous nous engageons ici, à l’Île-du-Prince-Édouard, à jouer notre rôle avec le reste de la population canadienne qui travaille à mettre fin à la violence fondée sur le genre.
Nous portons des rubans violets afin de soutenir les survivantes et de sensibiliser les gens au fait que la violence contre les femmes est en hausse. Nous portons des rubans violets à la mémoire des vies perdues, celles des quatorze femmes assassinées à Montréal en 1989, celles des dix femmes assassinées par une connaissance à l’Île-du-Prince-Édouard depuis 1989, et celles des femmes et filles autochtones assassinées et disparues. Nous portons des rubans violets pour exprimer notre soutien aux victimes et à leur famille, et pour rendre hommage à leur vie.
C’est par le souvenir, la communication, la sensibilisation et la responsabilisation que surviendra la guérison pour les personnes, les familles et les communautés, et ça commence ici.
Serena Smith.
Serena Smith, de Summerside, est présidente du Conseil consultatif sur la situation de la femme de l’Î.-P.-É.