A Future Free from Gender-Based Violence
Honoured guests, survivors, and allies,
We gather today on the National Day of Remembrance and Action on Violence Against Women, a day that serves as both a moment of solemn reflection and a call to action. It is a day to honour the lives of women and girls whose futures were tragically cut short, and to reaffirm our collective responsibility to stand against all forms of violence.
On this day, we remember the 14 young women who were murdered at École Polytechnique in Montreal on December 6, 1989, simply because they were women. These deaths were not an isolated incident—they were a reflection of a deeper societal issue that continues to impact women and girls across the world and that is: gender-based violence.
Today, as we remember these women, we also remember the 10 women murdered in PEI by men who knew them since 1989, and also the countless others who have faced violence—whether it was in their homes, on the streets, in workplaces, or in communities. As we light these candles today, we do so in memory of each woman who has been murdered, each life stolen, each family torn apart.
As an immigrant from India, where gender-based violence is a very pervasive issue, I have witnessed the struggles women face in silence, often without support or any justice. But here, in this beautiful province of Prince Edward Island, I see hope – hope for a future where my daughter can live without fear and can grow up in a world of equality and respect. Today, I am reminded that while we have made progress, the work is far from done. And therefore, today is not just about remembering the victims. It is also about recognizing that we have the power to end this violence. And that is why the theme of this year’s purple ribbon campaign against violence – Communities Can End Gender-Based Violence ~ awareness, advocacy and action – reminds us that the responsibility to create change does not rest solely with governments or institutions. It rests with each of us. It is our actions, our words, our communities that have the power to end gender-based violence in our communities.
Communities are where the change begins. Every time we stand up against harmful behavior, every time we support a survivor, every time we speak out against the normalization of violence, we take a step towards a future free from fear. It is in our homes, workplaces, schools, and neighborhoods that we can foster the values of respect, equality, and kindness. It is in these spaces that we must teach the next generation what it means to be a true ally and advocate for safety and dignity for all.
The challenge is great, but so is our collective strength. Today, as we light these candles, let them remind us of the incredible power we have as individuals and communities to create change. Let these flames symbolize our collective commitment to never turn a blind eye, to speak out when we see injustice, and to take action when we can. Together, we can create a PEI that is not just welcoming but also a safe space for all women, where violence has no place, and where every woman can thrive. Let us continue to build this community with kindness, strength, and unwavering commitment to justice.
Thank you!
Garima Mishra
Garima Mishra of Charlottetown is the Vice-Chairperson of the PEI Advisory Council on the Status of Women.
Œuvrer pour un avenir sans violence fondée sur le genre
Chers invité(e)s, survivant(e)s et allié(e)s,
Nous voici réunis à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, une journée qui constitue à la fois un moment de réflexion solennelle et un appel à l’action. Nous prenons ainsi le temps d’honorer la vie des femmes et des filles à qui l’on a tragiquement enlevé l’avenir, mais aussi de réaffirmer notre responsabilité collective dans la lutte contre toute forme de violence.
Aujourd’hui, nous nous souvenons des 14 jeunes femmes qui, le 6 décembre 1989, ont été assassinées à l’École polytechnique de Montréal simplement parce qu’elles étaient des femmes. Loin d’être un incident isolé, ces décès ont jeté une lumière sur un problème sociétal qui continue d’affecter les femmes et les filles dans le monde entier : la violence fondée sur le genre.
Nous avons aussi une pensée pour les dix femmes qui, depuis 1989, ont été assassinées à l’Île-du-Prince-Édouard par des hommes qu’elles connaissaient, ainsi que pour les innombrables autres personnes qui ont subi des violences dans leur propre maison, dans la rue, au travail ou au sein de leur communauté. Aujourd’hui, nous allumons ces bougies à la mémoire de chaque femme assassinée, de chaque vie volée, et de chaque famille déchirée.
J’ai moi-même immigré de l’Inde, où la violence fondée sur le genre est un problème très répandu. J’ai été témoin des luttes que les femmes mènent en silence, souvent sans soutien ni justice. Mais ici, dans la belle province de l’Île-du-Prince-Édouard, je garde l’espoir d’un monde d’égalité et de respect où ma fille pourra grandir et vivre sans crainte. Je me répète toutefois que même si nous avons fait des progrès, le travail est loin d’être terminé. C’est pourquoi cette journée commémorative ne sert pas qu’à se souvenir des victimes : il faut aussi reconnaître que nous avons le pouvoir de mettre fin à cette violence. Voilà qui explique le thème de la Campagne du ruban violet de cette année, Nos communautés en action : mettons fin à la violence fondée sur le genre. Cette idée directrice souligne qu’il ne revient pas uniquement aux gouvernements ou aux institutions de faire changer les choses. La responsabilité appartient à chacun et à chacune d’entre nous. Nos actions, nos paroles et nos communautés ont le pouvoir de mettre fin à la violence qui nous entoure.
Les graines du changement sont d’abord semées dans nos communautés. Chaque fois que nous dénonçons les comportements problématiques, soutenons une survivante ou refusons de normaliser la violence, nous nous rapprochons d’un avenir où la peur n’a pas sa place. Il faut promouvoir le respect, l’égalité et la gentillesse dans les foyers, les lieux de travail, les écoles et les voisinages, car c’est dans ces espaces que nous enseignons à la prochaine génération comment devenir de véritables alliés et défendre la sécurité et la dignité pour tous.
Le défi est de taille, mais notre force collective l’est tout autant. Aujourd’hui, ces bougies nous rappellent l’incroyable pouvoir que nous avons, en tant qu’individus et communautés, d’être la lumière du changement. Que ces flammes symbolisent notre engagement collectif à ne jamais fermer les yeux, à dénoncer les injustices et à agir lorsque nous le pouvons. Ensemble, nous pouvons créer une Île-du-Prince-Édouard qui soit non seulement accueillante, mais aussi un espace sans violence où chaque femme peut s’épanouir en toute sécurité. Animés par un engagement inébranlable pour la justice, continuons à construire cette communauté avec ardeur et gentillesse.
Merci.
Garima Mishra
Garima Mishra, de Charlottetown, est vice-présidente du Conseil consultatif sur la situation de la femme de l’Î.-P.-É.